ab joy

Tragédie contemporaine inspirée de Pier Paolo Pasolini

Equipe artistique

Sandrine Pitarque, conception et mise en scène

Après 15 ans d’études de piano, Sandrine se forme à l’art dramatique et joue, entre 1997 et 1999, dans plusieurs pièces contemporaines ou classiques. Elle poursuit sa formation en explorant la pratique de la marionnette et de la danse contemporaine. Elle suit également un parcours universitaire en dramaturgie et mise en scène. Elle est actuellement en D.U. Art en thérapie à Paris V. Elle assiste plusieurs metteurs en scène dont Jean-Louis Martinelli, Clyde Chabot et Sandrine Anglade.

Elle met en scène Berlin ton danseur est la mort d’Enzo Cormann en 2000, écrit et met en scène un spectacle de marionnettes et d’ombres pour les enfants en 2004, et travaille régulièrement à la mise en scène de spectacles de théâtre de rue et de clown. Elle a exploré avec des collectifs d’acteurs des textes de Sarah Kane et de Sei Shonagon et dirige régulièrement des ateliers de jeu et d’écriture théâtrale. Récemment elle a créé, avec Marie-Laure Cloarec, un solo poétique pour femme-clown, diffusé depuis avril 2008 en France et au Québec.

En 2006, Sandrine est lauréate de la bourse ‘Les Inclassables’ de Cultures France et du CALQ, qui lui donne l’opportunité de résider pendant six mois à Montréal pour développer son projet de spectacle autour de l’oeuvre de Pier Paolo Pasolini.

Compagnie Où l’heure est peinte

Xavier Boyaud, scénographie et images lumière

Réalisateur lumière, scénographe et plasticien, Xavier travaille dans le spectacle vivant depuis près de 15 ans. En ayant notamment collaboré avec Serge Valletti, Eva Vallejo, Annie Lucas, Doreen Vasseur, Mylène Benoit, Dominique Sarrazin, Bruno Lajara, Frédérique Laforgue et Gérald Dumont.

Aujourd’hui, parallèlement à son activité de scénographe et d’éclairagiste, Xavier réalise des « Scénographies acouslumière » en collaboration avec le compositeur Laurent Ostiz : Réminiscences et In – Discrétion. Ces installations ont reçu le soutien de la DRAC Nord/Pas de Calais (aide individuelle à l’équipement). Elles ont notamment été diffusées par et ont fait l’objet de co-production de: Le Fresnoy (studio national des arts contemporain), [ars]numerica (centre européen pour les arts numériques), le Crrav (Centre Régional de Ressources Audiovisuelles Nord/Pas de Calais), Culture Commune (scène nationale du Bassin Minier Nord/Pas de Calais, le Palais des Beaux-Arts de Lille.

Site de Xavier Scénographies acouslumière

Vincent Foucke, création technologique, en collaboration avec la Société des Arts Technologiques

Vincent Foucke est ingénieur en systèmes audiovisuels et informatisés. Depuis sa Maîtrise ‘Sciences et Techniques en ingénierie des systèmes de l’image et du son’ en 1999, il met ses compétences au service de médias télévisuels, d’artistes plasticiens et du spectacle vivant.

Du côté de la télévision, il a récemment été le support technique sur un système Avid unity V interplay et ingest en Airspeed pour les jeux paralympiques sur France 2 et pour le Tour de France cycliste sur Woods TV. Il avait auparavant passé près de sept ans chez Euromédia, dont trois ans comme chef d’équipement à Direct 8.

En art plastique, Vincent a été ingénieur système sur le projet Edithroom dirigé par Dominique Gonzales Foerster au Fresnoy. Il a conçu un système informatique et vidéoplayer pour une installation de J.M. Musial, et un système d’automatisme miniatures pour Laurent Doiselet. Il a aidé à la création de nouveaux espaces de projection d’images, d’espaces immersifs et de systèmes de capteurs à ultra-sons actifs à pilotage par protocole de série.

Pour le spectacle vivant, Vincent a conçu les stéthoscopes HF à destination des danseurs de Passion no patience de Sioned Huws, et il a conçu un système de diffusion vidéo à 7 couches images servant à l’animation du décor d’En rade de Louise Bronx.

Michaël Grebil, création sonore

Michaël Grébil est un explorateur sonore qui cherche l’inspiration dans la beauté de mélodies intemporelles, le grain et les timbres des sonorités actuelles.

Il se passionne pour la musique ancienne, notamment le répertoire médiéval. Il joue avec de nombreux ensembles, notamment avec Alla Francesca (Brigitte Lesne, Pierre Hamon) et plus récemment avec Hesperion XXI (Jordi Savall, Montserrat Figueras).

A la croisée des chemins se situent des projets mêlant tradition & modernité. Ainsi La musique traditionnelle sépharade se réinvente à travers ses compositions et se mêle au free-jazz et à la musique electroacoustique avec la chanteuse Zahava Seewald dans le projet ZOHARA (« Scorched lips » – paru sur Tzadik).
Avec la poésie de Khalil Gibran et les mélodies de Laïla Amezian, il signe les arrangements créant un univers mêlant musique ancienne, electronica, jazz & post-rock dans le nouveau projet de Laïla Amezian – BAST.

Il navigue dans les univers électroniques et les arts scéniques. Il compose pour la danse et le théâtre contemporain avec la compagnie Hayos, Clyde Chabot, Laurence de la Fuente, Sandrine Anglade. Actuellement il accompagne le grand dramaturge Michel Vinaver sur des questions d’espace sonore autour du texte « L’ordinaire ».  Ce texte sera mise en scène par l’auteur ainsi que par Gilone Brun et sera présenté dans la salle Richelieu de la comédie française en février prochain.

Composition musicale, performance, improvisation sur scène, dramaturgie sonore… Chaque rencontre ouvre une nouvelle facette de la création musicale et sonore.

Michael Cros, vidéaste, danseur et marionnettiste

Issu des Beaux-Arts de Marseille et de Lyon, Michaël Cros est un artiste plurimédia qui travaille à la fois dans le champ des arts numériques et du spectacle vivant. En temps que chorégraphe-metteur en scène, vidéaste-plasticien ou danseur-marionnettiste, il s’intéresse au corps et à son langage, qu’il soit considéré isolément ou en relation avec d’autres.

Depuis 1996, son travail prend la forme de films vidéo, d’installations et de spectacles-performances. Il met en jeu des corps humains, des corps numériques et des corps marionnettes. Depuis 2004 et sa rencontre avec Julie Desrosiers, jeune marionnettiste québécoise, il a développé des relations privilégiées entre sa ville de résidence Marseille et Montréal. Mais son envie de rencontres ne s’arrête pas là. Son installation comportementale interactive « Les Mains » qui date de 2004 a déjà pu être appréciée en Chine, Algérie, Serbie, Belgique, et France bien sûr.

Actuellement, il prépare un nouveau projet intitulé [chaleurhumaine] qu’il aime décrire comme une sorte de « zoo post-humain ». Encore une fois, il va s’attacher avec d’autres artistes invités à travailler sur les frontières entre le vivant et l’inanimé, l’humain et le monstre.

Andréa Dugas-Hawkes, danseuse et chorégraphe

Interprète, chorégraphe, enseignante et entraîneur personnel, Andréa a réalisé récemment deux courts-métrages autour de danses improvisées, en Italie et au Québec. Elle investigue aussi le yoga, la littérature, la linguistique et le chant.

Ayant terminé son double-DEC en danse et en sciences de la nature, elle entreprend ses études à l’École du Toronto Dance Theatre pour ensuite terminer sa formation académique au Conservatoire de Rotterdam en 2004.

Depuis l’obtention de son diplôme, Andréa danse à titre d’interprète ou de collaboratrice entre autres pour les chorégraphes Lucie Carmen Grégoire, Véronique Dupuis, Édith Depaule, Rebecca Ostwald, Dominique Bouchard ainsi que pour Sandrine Pitarque. Elle a présenté ses pièces dans le cadre du fFIDA, The Art (prononcez dehors) de la 2ème porte à gauche, pour In A White Room Productions à Toronto, à un Vernissage-danse du Studio 303 et lors de soirées partagées avec la compagnie Fâcheuse posture ou différents collectifs au Canada et en Europe.

Nicolas Mège, acteur et danseur

Après avoir étudié 15 ans la flûte traversière, le chant et le solfège, Nicolas intègre la classe d’art dramatique de Michel Chiron au conservatoire régional de Montpellier en 1999. En 2001, il est reçu à l’école supérieure d’art dramatique du Limousin et participe aux créations de Jacques Lassalle (Ouvrez, Nathalie Sarraute) et Xavier Durringer (Quoi dire de plus du coq ?) au centre dramatique national de Limoges en 2003.

Il crée la compagnie Nuage en Pantalon en 2004 et met en scène  Le rêve d’un homme ridicule, de Dostoïevski. Ce spectacle, qu’il interprète également, est présenté dans plusieurs festivals (Alain Astruc, Paris 2005,  Ex-croissance, Saint-Denis 2006, Aurillac 2007). A Paris, Il intègre la compagnie du Théâtre d’Or dirigé par Cécile Duval (Comme au théâtre, Alain Astruc, 2006, Les vioques, Alain Astruc, 2007) et la compagnie des Toupies dirigée par Sabine d’Halluin (Mémoire en appartements, 2OO6 et mise en scène d’un spectacle d’après les Métamorphoses d’Ovide, théâtre de la Boderie, Flers, 2008).

Depuis 2006, il donne des ateliers de théâtre pour enfants et adultes à Paris et des stages destinés aux personnes porteuses d’handicaps en Normandie. Parallèlement  à ses activités de comédien et metteur en scène, Nicolas suit depuis deux ans les stages de danse de l’acteur dirigés par Anna Rodriguez à Saint-Ouen.

Pierre-Alexandre Lamoureux, collaborateur artistique

Diplômé de L’ADMMI (Les Ateliers de Danse Modernes de Montréal) en 2004, il travaille comme interprète, principalement sur de nouvelles créations pour les chorégraphes Harold Rhéaume à Québec, et Yvan Alexandre à Cholet, en France.  Avec Rhéaume, il apprend à rendre la danse plus accessible au grand public par le biais d’une certaine forme de théâtralité. L’influence d’Alexandre lui lègue la précision du geste et l’incarnation purement physique d’une matière sensible. La combinaison de ces expériences confère à Pierre-Alexandre une vision critique de la combinaison de la danse et du théâtre, et lui permet de croire à une jonction harmonieuse de ces deux univers.

L’équipe de la Société des Arts Technologiques SAT :

Sylvain Cormier : développe l’environnement technologique audio et vidéo dans le cadre du projet Propulsart

Simon Piette, administrateur systèmes et réseaux à la SAT : a réalisé toute la technique de l’étape « ab joy Issy-Montréal »

Jean-Michel Dumas, compositeur et ingénieur son: a contribué à l’étape « ab joy Issy-Montréal »

Les autres collaborateurs :

Laurent Ostiz, musicien et ingénieur informatique: a élaboré la première partie technologique du projet.

Des études scientifiques, puis informatiques. Du piano jazz depuis longtemps, quelques cours mais finalement autodidacte ; néanmoins un passage dans un conservatoire. Curieux de tisser des liens entre domaines : virus de l’informatique et du son.

Des projets, des rencontres, des envies, des frustrations.
Du temps, mais pas assez.
Un goût pour tous les sons. Un faible pour la radio.

Steve Reich, Gavin Bryars, Ahmad Jamal, mais aussi Barbara et UZEB…
Nietzsche, Montaigne, Onfray, mais aussi Canetti et Calaferte…

L’Asie dans une autre vie, sûrement,
L’automne et la pluie,
Mes mains,
Une voiture break, des macintosh
des BD et du saké
La marche et le train
Le cinéma et la danse
Les chats, le bleu
Ré mineur, un souffle, des pas, quelques crépitements et craquements

Site de Laurent – Scénographies acouslumière

Julie Desrosiers, marionnettiste: a participé à « ab joy Casteliers » et « ab joy à ramdam », a conçu et fabriqué les marionnettes.

Julie est issue des arts visuels et de la scénographie. Elle a d’ailleurs eu deux nominations (révélation de l’année et conception) à la Soirée des Masques de l’Académie Québécoise du Théâtre pour ses costumes. Son travail visuel bifurque vers des recherches de plus en plus animées dans l’espace et elle découvre ainsi la marionnette (conception, fabrication et manipulation) pour tout ce qu’elle peut soutenir visuellement. Elle fait plusieurs stages et explorations en manipulation, mais aussi en mime, en danse et en butoh.

Ses recherches de « mise en espace visuel » l’ont menée à créer ou à prendre part à des spectacles de danse et de théâtre (Conte de poussières de Marie-Julie Asselin, Chantefable, de l’Illusion, théâtre de marionnette, plusieurs projets et spectacles du Théâtre de la Dame de Cœur, etc.) et à faire des animations sur échasses et d’autres performances avec des marionnettes (dont Entre 2, présenté entre autres à l’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières en France), ce qui reflète bien ses préoccupations artistiques en tentant de réunir différentes formes de langages

En 2007, Julie est boursière du Conseil des Arts du Canada pour développer un projet personnel autour de son double-marionnette.

Serge Cartellier, acteur : a réalisé les étapes « ab joy Issy Montréal » et « ab joy à ramdam »

En parallèle d’études de médecine, et après sept ans de pratique de danse sur glace, Serge se forme au théâtre à Marseille auprès de JP. Berthier et à Grenoble auprès de MC. Aubrier. Laissant le corps des médecins pour celui du théâtre, il rejoint une compagnie de Commedia dell’Arte et travaille plusieurs années en spectacles de rue. Monté à Paris, il étudie le théâtre auprès d’Isabelle Nanty, Françoise Roche, Marc François et F.X. Hoffman, et la danse auprès de Bertrand Brun, Christine Bertocchi, Christine Burgos, David Melon et Olivier Besson.

A la fois comédien et danseur, il participe à de nombreuses créations aux côtés entre autres de Patrick Bonnel, MC. Aubrier, Pascal Kirsch, Sébastien Derrey, Olivier Werner, Joël Pommerat, Philippe Jamet et Sabine Gousse. Il dirige régulièrement des ateliers de théâtre et de danse ainsi que des trainings ou préparations physiques pour acteurs. Il est à présent également formateur Feldenkrais, après quatre années d’études en Suisse. Il a mis en scène Agatha de M. Duras et un travail d’improvisation vocale à partir de textes de F. Pessoa. Il travaille comme collaborateur artistique auprès de Pascale Nandillon sur Variations sur la mort de Jon Fosse et les Cahiers de Nijinski. Il vient de terminer la mise en scène de Mots de tête, de R.O. Butler, avec la Cie Les Pas Tentés.

Renaud Herbin, marionnettiste : a réalisé l’étape « ab joy Casteliers »

Diplômé de l’Ecole Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières, Renaud fonde en 1999 avec Julika Mayer la compagnie LàOù – marionnette contemporaine à Rennes (France). Il met en scène et interprète Mitoyen (2006), Lopin (2005), Vrai ! Je suis très nerveux (2003), (Détails) Les grands poissons mangent les petits (2002), Petits Chaos (2000) et Un Rêve (1999). Il développe depuis 2003 le projet Centres Horizons avec le vidéaste Nicolas Lelièvre : spectacles et films d’animation autour des questions d’urbanisme sur les territoires de Rennes Métropole, Buenos Aires, Berlin (Villa Médicis Hors-les-murs 2004), Montréal (Temps d’image 2007) et Pantin (Biam 2007).

Au travers de ses propres productions et de nombreuses collaborations artistiques (notamment les co-mises en scène avec Frédéric Fisbach, Robert Cantarella, Julie Bérès, Charlotte Nessi), Renaud côtoie le théâtre, l’opéra et l’écriture contemporaine et façonne peu à peu un langage scénique visuel singulier, plaçant au centre de sa démarche l’idée de manipulation entendue comme ce qui relie les choses. En ce sens il compose avec les présences de marionnettes, d’acteurs, de sons, et d’images en interactions sur scène. Enfin, il intervient régulièrement à l’Ecole d’acteur du Théâtre National de Bretagne, à l’Université Rennes 2 et à l’Hôpital Psychiatrique Guillaume Régnier de Rennes.

La compagnie de Renaud, LàOù, est conventionnée par la DRAC Bretagne

LàOù TheatreCentres Horizons

Francis Théberge, vidéaste et VJ, a réalisé l’étape « ab joy Issy-Montréal »

Étudiant en design graphique à l’UQAM (Université du Québec à Montréal), c’est dans ce cadre qu’il a commencé à faire de la vidéo, entre autres lors des soirées Dérapage (soirées de vidéo expérimentale non narrative organisées à l’UQAM). Suite à une bourse remportée au festival Vidéate recherché (Québec), il a commencé à participer à de nombreux festivals internationaux, qui lui ont permis de prendre contact avec plusieurs autres artistes à travers le monde. Il travaille la vidéo expérimentale, la gravure sur pellicule et la manipulation d’erreurs (« glicthes ») que l’on retrouve dans la compression, le signal vidéo, tant analogue que digital. Sa démarche se concentre sur le rapport rythmique entre les images et la musique pour créer des compositions fortement énergétiques et empreintes de contrastes.

Francis est l’un des membres fondateurs de TIND, un regroupement artistique de Montréal travaillant avec la texture visuelle créée principalement par les erreurs vidéo retrouvées dans la compression, les interférences et la rétroaction (video feedback). Cette texture s’accumule par couches successives créant une zone floue entre le figuratif et l’abstrait.

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David-Bernard Blanchet, acrobate et danseur, Isabelle Chrétien, Mathieu Leroux, marionnettistes, Erika Tremblay-Roy, actrice et marionnettiste, ont fait partie des artistes invités à travailler sur les ateliers préliminaires, au studio Cormier.

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